Expositions & événements

Lieu

Musée National de la Résistance et des Droits Humains

Place de la Résistance

Esch-sur-Alzette

Durée

7.3 - 20.12.2026

Curatrice - Curateur

Perri Hofmann

perrihofmann@gmail.com

Olivier Bouton

olivier.bouton@mnr.lu

Exposition Photo

7.3 - 20.12.2026

WOMEN AT WAR by Lynsey Addario

VERNISSAGE : 7.03.2026, 11h00, entrée gratuite

Plus d'infos

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Synthèse de l’exposition

Créée spécialement pour le musée dans le cadre du cycle d’expositions historiques et artistiques Women in Conflict, l'exposition Women in War de Lynsey Addario, lauréate de 2 prix Pulitzer, met en lumière, avec son regard féminin, les multiples situations que des femmes doivent supporter en temps de guerre ou de conflit, ainsi que le sort particulièrement précaire des enfants. 

Des manifestations et une programmation éducative, incluant une brochure pédagogique et un catalogue d’exposition, sensibiliseront aux destins en temps de guerre, au non-respect des droits humains, aux méfaits de sociétés patriarchales, mais aussi de rôles actifs comme soldats et résistantes.

L’exposition Women in War est une rétrospective proposant une immersion dans plus de vingt ans de travail de la photojournaliste américaine Lynsey Addario. À travers une sélection d’images puissantes, le public est invité à parcourir les territoires et leurs populations meurtris par les conflits, en Afghanistan, au Soudan du Sud, en Irak, en Libye, en Syrie et en Ukraine. Il peut ainsi suivre un fil rouge profondément lié aux thématiques chères à la photographe : la condition féminine en temps de guerre, la maternité au milieu des zones de conflit, la survie dans les régions en crise, la dignité et la résilience face à la destruction, à la violence et à la mort.

Le jour du vernissage, le film biographique ­Love+War sur Lynsey Addario, réalisé par National Geographic et les cinéastes oscarisés Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin, sera présenté au public à l’abbaye de Neimënster à Luxembourg-Ville. Love+War retrace l’ascension de Lynsey Addario dans le monde très masculin de la photographie de guerre.

En plus de l’exposition principale au musée, une exposition en plein air gratuite sera installée sur la Place de la Résistance afin de donner un avant-goût de l’exposition.

Autour de cette exposition, qui est un événement important en matière d’éducation aux droits humains, le musée propose une programmation riche s’adressant à des publics variés : familles, élèves, étudiants, touristes, passionnés de photographie, professionnels de l’image, journalistes, ainsi que des réfugiés et des expatriés.

De mars à décembre 2026, le musée proposera, au-delà des visites guidées axées sur les photographies d’Addario, une série d’ateliers d’initiation au photojournalisme, des analyses d’images et de choix narratifs, des discussions sur les enjeux éthiques et le rôle de l’intelligence artificielle. L’un des sujets centraux sera le rôle et l’engagement des femmes dans les sociétés en conflit. En outre, le projet abordera aussi le rôle des femmes dans nos sociétés. Les contenus seront adaptés en fonction de l’âge et de la composition des groupes.

Le projet prévoit plusieurs rencontres publiques avec Lynsey Addario au cours desquelles elle partagera son parcours, sa méthodologie et ses engagements. Des conférences thématiques complémentaires seront organisées sur des sujets d’actualité tels que la photographie de guerre, la condition féminine, le rôle des médias et les manipulations d’images.

En plus d’un catalogue d’exposition, le musée développera un fascicule pédagogique permettant aux enseignants d’aborder, entre autres, les sujets des droits humains, ainsi que des conflits couverts par Addario et des crises humanitaires qui en résultent. Dans le cadre de son analyse, elle abordera également les défis spécifiques rencontrés par les femmes exerçant le métier de photojournaliste, ainsi que les processus de développement de l’empathie à travers l’expression visuelle.

Dans l’esprit du projet, le musée organisera un concours de reportage photo. Son objectif sera de promouvoir la photographie engagée, de sensibiliser au rôle du témoin et de donner une voix et une plateforme aux jeunes créateurs. Les participants devront réaliser une série d’images sur la vie quotidienne des femmes au Luxembourg. Les résultats seront présentés lors d’une exposition en plein air.

Jusqu’à présent, Lynsey Addario n’a jamais consacré d’exposition rétrospective au sort des femmes en temps de guerre. Le projet accueille pour la première fois au Luxembourg cette photographe renommée. L’ exposition est un événement important en matière d’éducation aux droits humains.

À partir de 2027, l’exposition, créée spécialement pour le Musée National de la Résistance et des Droits Humains, pourra être présentée dans d’autres musées et institutions européennes.

L’exposition est multilingue (français, allemand, anglais).

Biographie Lynsey Addario

Lynsey Addario est une photojournaliste américaine qui couvre depuis plus de vingt ans les conflits, les crises humanitaires et les questions relatives aux femmes au Moyen-Orient et en Afrique pour le compte du New York Times et du National Geographic.

Depuis le 11 septembre 2001, Lynsey Addario a couvert les conflits en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Liban, au Darfour, au Soudan du Sud, en Somalie, en République démocratique du Congo, au Yémen, en Syrie et la guerre en cours en Ukraine.

En 2015, le magazine American Photo a désigné Lynsey Addario comme l'une des cinq photographes les plus influentes des 25 dernières années, affirmant qu'elle avait changé notre façon de voir les conflits dans le monde. En 2015, Addario a écrit le best-seller du New York Times It's What I Do, qui retrace sa vie personnelle et professionnelle en tant que photojournaliste ayant atteint sa maturité dans le monde post-11 septembre. En 2018, elle a publié son premier recueil de photographies solo, Of Love and War, publié par Penguin Press.

Addario a reçu de nombreuses récompenses, notamment un prix du MacArthur Fellowship, deux prix Pulitzer pour ses reportages à l'étranger (elle faisait partie des équipes du New York Times qui ont été récompensées pour leur couverture de la guerre en Ukraine en 2023 et de l'Afghanistan/Pakistan en 2009) et a été finaliste du prix Pulitzer en 2025 dans la catégorie «Feature Photography» pour son reportage sur une jeune Ukrainienne atteinte d'un cancer, ainsi que finaliste dans la catégorie «Breaking News Photography» pour son reportage sur l'Ukraine en 2023. Elle a récemment remporté un Polk Award pour sa couverture de l'Ukraine en 2022, un Overseas Press Club President's Award, un Olivier Rebbot Award et deux nominations aux Emmy Awards.

Elle est titulaire de cinq doctorats honorifiques pour ses réalisations professionnelles, décernés par l'université Barnard, la School of Visual Arts, l'université du Wisconsin-Madison, le Bates College dans le Maine et l'université de York en Angleterre.

Site Lynsey Addario

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Objectifs de l’exposition

• Viser à favoriser l’inclusion des communautés touchées, en recueillant entre autres des témoignages de réfugiées venant des pays concernés.
• Viser à sensibiliser le public aux réalités des conflits et à montrer l’impact humain de la guerre, en particulier sur les femmes et les enfants. Les images permettront de rendre visibles la souffrance des civils, la destruction des infrastructures et les conséquences à long terme pour les populations.
• Poursuivre une démarche de conscience sociale qui permettra d'humaniser les victimes et de leur donner un visage, un regard, une histoire. Notre objectif est de susciter une réaction émotionnelle qui conduira à la réflexion. Les photographies de guerre ne sont pas neutres ; elles sont conçues pour bousculer l'indifférence.
• Encourager la mobilisation citoyenne et humanitaire des visiteurs en rendant les drames visibles, afin de les inciter à soutenir des ONG, à s'informer davantage, à interpeller les décideurs politiques, voire à s'engager personnellement en faveur des droits humains.
• Influencer la perception des acteurs politiques à l'égard de crises qui sont souvent absentes des discours politiques ou médiatiques.
• Soutenir activement le développement durable institutionnel pour une coopération pérenne entre culture et humanitaire.
• Offrir aux victimes de guerres et de violences une reconnaissance de leur histoire, un espace de mémoire et une valorisation de leur résilience.